Trith-Saint-Léger : pas de fermeture pour la classe menacée à l’école Gustave Eiffel

Le 20/02/2024 - 7210 vues

Par Dorian Marchiset

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« On s’est lancé dans un combat ». Le constat est sans appel de la part de Nadège Warot, la présidente des parents d’élèves du groupe scolaire Gustave Eiffel à Trith-Saint-Léger. Il y a plusieurs semaines, l'inspecteur de l’académie annonçait au directeur de l’école la potentielle fermeture d’une classe, à cause du budget. Pour manifester leur désaccord face à cette décision, les parents d’élèves avaient décidé de se mobiliser. 

En effet, le 31 janvier dernier, une cinquantaine de personnes s’étaient rassemblées sur le parking de l’établissement pour installer des banderoles avec l’inscription « non à la fermeture d’une classe de l’école ». Et leur voix a été entendue puisque l’académie a accepté une rencontre entre un inspecteur et Nadège Warot, une entrevue qui a eu lieu le mardi 6 février. 

Des élèves aux « profils particuliers »

« J’ai eu quelqu’un en face de moi de calme, posé et vraiment ouvert au dialogue », se satisfait la dirigeante des parents d'élèves. Les discussions entre les deux partis ont été constructives et l’inspecteur a eu l’occasion de découvrir l’argumentaire de celle qui représente le groupe scolaire. Résultat final : la classe restera finalement ouverte à Trith-Saint-Léger.

Si la surcharge potentielle des classes a été un point important des discussions, le profil des élèves a, lui aussi, eu une importance capitale. « On accueille les enfants des gens du voyage [...]. Ils ont les mêmes droits que nos propres enfants », assure la présidente des parents d'élèves. Mais ils ne sont pas les seuls à avoir des « profils particuliers », l’école est également en lien avec Coallia, l’association d’accueil pour des réfugiés. 

Un soutien fort de la mairie

Durant cette bataille pour conserver la classe menacée de fermer, les parents et membres du personnel mobilisé ont pu compter sur le soutien de la municipalité. « On a toujours communiqué pour échanger des informations et se soutenir », se réjouit Nadège Warot. Lors du rassemblement du 6 février, ce soutien s’était déjà manifesté avec la présence sur place du maire de Trith-Saint-Léger, Dominique Savary. Cette victoire sauve les élèves du groupe Gustave Eiffel de classes surchargées pour l’année à venir.