Inauguration du centre CMA carrosserie de Trith : « Ils ne s’arrêtent jamais et ce sont des passionnés »

Le 20/01/2025 - 149304 vues

Par Dorian Marchiset

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Dans un premier temps, pouvez-vous présenter ce nouveau centre de formation de la CMA ?

« La chambre des métiers forme beaucoup d’étudiants sur ce territoire notamment et même plus largement dans la région. Nous sommes le plus gros centre de formation de la région et nous sommes spécialisés dans l’automobile, avec une antenne sur Prouvy/Rouvignies.

Maintenant, il fallait répondre à un besoin sur le territoire de la part des professionnels sur la carrosserie. Voilà les raisons pour lesquelles nous avons décidé d’ouvrir ce nouveau centre à Trith, qui est rattaché à celui de Rouvignies.

Quand est-ce que le projet de ce nouveau centre a-t-il commencé ?

C’était il y a deux ans, en 2022. La branche professionnelle de l’automobile est venue nous voir en nous disant : « Bon il y a une demande forte en carrosserie depuis quelques années et il nous faudrait un nouvel outil de formation. » En plus, il faut savoir que quand les élèves sortent de ce genre de formation, ils sont sûrs à 100 % de trouver du travail. Il y a beaucoup d’acteurs de l’automobile et c’est important de continuer à former.

Combien ça coûte de monter un centre comme celui de Trith-Saint-Léger ?

Celui-là a coûté 1,6 million d’euros. Bien sûr, on y est allé avec nos partenaires. L’Opco, qui récolte le financement d'entreprises et le reverse à la formation, a participé à hauteur de 200 mille euros. Notre partenaire privilégié, la région des Hauts-de-France a, elle aussi, versé 800 mille euros. La Chambre des métiers a, elle aussi, mis la main à la poche en mettant le complément de 600 mille euros.

Quand est-ce que la première promotion d’élèves est arrivée et comment ça se passe pour eux ?

Elle a commencé en septembre, ils sont une vingtaine et on va vite monter à une trentaine. C’est un centre qui va tourner entre 80 et une centaine d’apprentis au total. Vous savez, l’objectif c’est de ne pas monter trop haut parce que ce sont des plateaux techniques qui viennent en renforts aux 200 apprenants de Rouvignies.

Vous avez eu l’occasion de vous rendre sur place et de prendre la température auprès des élèves ?

J’y ai été à plusieurs reprises, d’abord pendant la période de travaux. Ensuite, je m’y suis rendu avec le vice-président qui pilote l’apprentissage et la formation en général. Les jeunes ont la plupart du temps des étoiles dans les yeux, surtout dans l’automobile. Vous pouvez les voir quand ils sont sur un plateau technique, vous leur parlez mais ils arrêtent jamais de travailler. Ils ne s’arrêtent jamais et ce sont des passionnés. J’adore y être et voir ces jeunes. »