Le renouveau des relations franco-indonésiennes prévu à Valenciennes, un workshop inédit organisé par l’université Polytechnique Hauts-de-France

Le 12/12/2024 - 163623 vues

Par Dorian Marchiset

Partager

C’est déjà sur les terres valenciennoises que les relations entre la France et l’Indonésie avaient connu un coup de pouce, à l’occasion douzième Joint working group, en 2022. Dans quelques jours, c’est une toute autre étape qui va être passée par l’intermédiaire de l’Université Polytechnique Hauts-de-France. « Aujourd’hui, nous sommes à un moment clés où nous allons officialiser la création d’un laboratoire commun », se réjouit El Hadj Doghech professeur au sein de l’université.

Cette collaboration aura pour thème la recherche autour du développement des technologies en lien avec le transport et les mobilités durables. « La France a tout intérêt à avoir des partenaires dans cette région d’Asie. Nous ne pouvons pas nous passer de relations avec un pays de cette dimension », ajoute l’homme qui est également chargé de mission pour les relations avec l’Indonésie. En effet, le poids démographique et la taille de ce pays asiatique ne sont pas négligeables, en témoignent 277 millions d’habitants et les 1,9 million de km².

« Ça doit être une réussite »

Le workshop entre les deux nations va donc se tenir les 16 et 17 décembre prochain, avec un programme bien chargé. Sont notamment prévus la présentation des différents établissements de recherches (français et indonésiens), la visite des laboratoires mais aussi la découverte de l’un des partenaires majeurs : le site Alstom de Crespin. Pour ce rendez-vous, de nombreux acteurs de renoms seront présents. À l’image de la délégation indonésienne, du Commissariat de l’énergie atomique ou au Centre national d’étude spatiale de Toulouse pour ne citer qu’eux.

Par la suite, les personnels des deux pays engagés dans cette démarche se verront écrire le programme scientifique. Ce sera ensuite au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) d’étudier la proposition d’un centre de recherche commun. « Il y a un peu de pression, pour que tout se passe bien et que tout le monde soit là. C’est un moment important et ça doit être une réussite, mais sur le fond les Indonésiens nous connaissent déjà », conclut El Hadj Doghech. Le professeur et chercheur n’attend plus qu’une chose, entendre l’hymne indonésien le jour-j.